Il n’y a rien de spécial sur la scène. Cela pourrait provenir de n’importe quel comédien de stand-up sans imagination.
Il n’y a rien de spécial dans le format. Il pourrait s’agir de n’importe quel improvisateur découvrant la discipline.
Il n’y a rien de spécial chez l’acteur non plus. Il peut s’agir de n’importe qui passant dans la rue du théâtre.
On peut donc supposer que ceux qui viendront le voir, eh bien, ce seront des gens tout à fait normaux. De ceux qui viennent, principalement parce qu’ils savent qu’ils vont sortir boire un verre avec leurs collègues. Et bien, au moins avec l’impro vous passez généralement un bon moment. Eh bien, ce spectacle, pour lui donner un nom un peu vendeur, va sûrement les décevoir. Comme tous ceux qui l’ont vu. Ce n’est pas parce que c’est un spectacle basé sur des émotions complexes, le genre où vous ne riez pas parce qu’elles touchent d’autres parties de votre âme. Non, non, ça va. Nous sommes loin d’un Centre national d’art dramatique. Non, c’est juste que le spectacle est mauvais. Il n’est pas nécessaire de chercher une excuse. Mais allez, si tu veux, on va aller boire un verre après.
DISTRIBUTION
Comédien
Yann BERRIET
Un micro d’un côté où Yann peut parler de ce qu’il veut. Et quand il en a envie, il fait aussi un geste pour que le.a technicien.ne sorte de la musique de sa playlist Spotify (la playlist de Yann, pas celle du technicien). Ces chansons plantent le décor d’une longue histoire que Yann tente d’improviser.
Tantôt l’histoire sort de la vie réelle de Yann, tantôt de sa vie rêvée, tantôt d’on ne sait où.
Clairement, c’est basé sur beaucoup d’expériences clownesques et d’échecs. Plus dans les échecs que dans les clowneries à vrai dire.