Depuis de nombreuses années, la compagnie est co-produite par l’association Impro Nancy pour ses activités d’Education Artistique et Culturelle et par la coopérative Smart pour ses activités de production de spectacles. Or à la rentrée, nous avons reçu par lettre recommandée une mauvaise surprise de la part de Pôle Emploi : à partir du 1er octobre, notre coopérative se voit retirer notre statut d’employeur. C’est une catastrophe non pas que pour la compagnie mais pour tous les artistes et techniciens se retrouvant au sein de la coopérative. Cela représente 4000 salariés en danger.

Pour faire simple car le site de la compagnie n’est pas là pour rentrer dans le débat mais juste pour montrer son appui :

Il est interdit pour un artiste de s’engager lui-même car il ne peut être à la fois employé et employeur, d’autant plus que pour Pôle Emploi il est avant tout « en recherche d’emploi ». Et donc des structures que l’on appelle de portage salarial se sont montant en se faisant passer pour producteur quand au final elle n’était qu’un écran administratif pour déclarer les artistes. Et la Smart étant une coopérative, beaucoup pense qu’elle rentre dans cette catégorie d’entreprise. Or, bien évidemment, cela n’est pas le cas. Mais le système coopératif où les salariés ont droit de vote dans leur entreprise trouble les logiciels des politiques installés depuis longtemps. C’est ainsi que le doute s’est insinué. Et ce doute est bien utile pour attaquer une structure culturelle dans un temps de crise où il semble opportun pour certains de faire tomber le système de l’intermittence. Nous nous y opposons et sommes sûrs de notre bon droit tant législativement que philosophiquement.

Pour plus d’information, le communiqué de la coopérative Smart